18 juin 2013
Jardins
Il est des lieux qui semblent résister mieux
à cette destruction lente et apparemment
inévitable. Des endroits qui parviennent
à préserver leur âme et que la bêtise de
la civilisation n'arrive pas à édulcorer fa-
cilement. Là, l'expérience de la beauté,
du mystère vivant de l'être est encore ac-
cessible au commun des mortels. Je parle,
bien entendu, des jardins.
JORN DE PRÉCY, Le jardin perdu, Actes Sud, 2011, p55.
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